Masque anti projections ou Masque de protection : Que choisir lors d’une épidémie ?
Que choisir entre un masque de protection respiratoire et un masque anti projections, ces masques constituent-ils une haute protection, quelle efficacité de filtration proposent-ils ?
Quelques rappels utiles sur le sujet : Les masques de protection ou masque anti projection ont différentes utilisations et indices de protection, réutilisables s’ils sont en tissus, ils devront être lavés et réutilisé avec précaution.
Le masque jetable ne devra être utilisé que ponctuellement et en respectant sa durée d’utilisation prescrite de façon stricte. Le port du masque ne devra pas vous faire oublier les gestes barrières et se laver les mains reste une des meilleures protections contre la propagation du virus.
Masque Iconic XULY BET “Initiative d’un créateur de mode, un masque de protection alternatif”
Le port d’un masque de protection inadapté
Le port d’un masque de protection inadapté ne vous protégera pas contre l’inhalation et la contamination du virus, efficace contre la pollution, contre la poussière, le virus est malheureusement des micros organismes beaucoup plus petits que le pollen et la poussière.
Un masque de protection ne garantit pas d’être un équipement de protection individuelle fiable dans toutes les circonstances.
Chaque type de masque a son usage spécifique et ses caractéristiques uniques, s’il est jetable sa protection n’en sera qu’éphémère et adapté à une situation particulière.
Chaque type de masque doit être utilisé dans un contexte défini et avec les précautions d’usage et un contexte défini.
Les masques utilisés dans le bloc opératoire offrent un confort respiratoire différent et une sécurité évidente à la protection du patient.
Les masques de protection selon les environnements exemple : transports en commun, pourront être des protections anti-pollution comme des masques anti poussières mais ne seront en aucun cas des masques pour intervention chirurgicale.
Le risque létal du contaminant et des conséquences des agents infectieux étant évidents.
Masque tissé alternatif
Masque anti projections ou Masque de protection : Que choisir lors d’une épidémie ?
Un masque de protection tissé alternatif pour se protéger contre les postillons est une précaution envisageable que le personnel soignant ne peut pas accepter dans le cadre de ses fonctions et de la prise de risque permanente de leur intervention au plus près des patients.
“Le coronavirus, un peu comme la grippe, peut se transmettre principalement de deux façons : par les postillons, la toux et les éternuements qui contiennent des gouttelettes infectées amenées à se propager dans l’air, mais aussi par les mains, rien qu’en touchant celles d’une personne infectée qui a éternué ou toussé et ne se les est pas lavées ensuite.”
Le masque anti projections
Masque anti projections ou Masque de protection : Que choisir lors d’une épidémie ? Qu’est-ce qu’un masque de protection ?
Le masque anti-projections (de type « chirurgical »). Destiné à éviter lors de l’expiration de celui qui le porte, la projection de sécrétions des voies aériennes supérieures ou de salive pouvant contenir des agents infectieux transmissibles : – par voie de gouttelettes (transmission par des gouttelettes de salive ou de sécrétions des voies aériennes supérieures) ;- ou par voie aérienne (transmission aéroportée par de fines particules de moins de 5 microns).
Porté par le patient contagieux, dès les premiers symptômes, pour prévenir la contamination de son entourage et de son environnement.
À jeter dès qu’il est mouillé ou souillé, dans une poubelle si possible équipée d’un couvercle et munie d’un sac plastique.
L’élimination se fait par la filière des ordures ménagères. Un double emballage est recommandé pour préserver le contenu du premier sac en cas de déchirure du sac extérieur, lors de la collecte. Puis se laver les mains à l’eau et au savon ou se les désinfecter avec une solution hydro-alcoolique.
Les masques anti-projections sont livrés aux pharmacies d’officine à partir du stock d’État via les grossistes répartiteurs. Ils sont délivrés gratuitement aux patients, sur prescription médicale
Attention : N’ayant pas de propriété filtrante, il n’empêche pas celui qui le porte d’être potentiellement contaminé par le virus.
Vérifier que la Norme : CE – MDD93/42/EEC Classe 1 – EN14683 soit respectée
Le masque de protection
Les autres masques FFP2 ou FFP3 sont qualifiés d’appareils de protection respiratoire.
Ils protègent ceux qui les portent en évitant qu’ils inhalent des virus en suspension dans l’air.
Très sophistiqués, ils assemblent plusieurs couches et disposent parfois d’une soupape expiratoire pour un meilleur confort.
Selon la norme européenne EN149 : 2001, ils doivent retenir respectivement 80%, 94% et 99% des particules.
Les masques FFP2 sont très efficaces contre les virus à condition de savoir les utiliser : respecter leur durée de vie (4 à 8 heures), bien les appliquer sur les ailes du nez pour qu’ils soient étanches, les jeter une fois usés.
Les masques aux normes FFP2 vous protégeront ainsi davantage dans des milieux pollués ou face à une épidémie virale de type SRAS, grippe aviaire ou tuberculose grâce à une meilleure filtration et une plus grande imperméabilité avec des risques de fuites vers l’intérieur limités. Ils sont souvent équipés d’élastiques de couleur bleue ou blanche.
Enfin, les masques aux normes FFP3 sont les plus filtrants (avant les masques à gaz). Vous pouvez retrouver ci-dessous notre sélection de produits disponibles en ligne.
Le masque de protection, aussi appelé “anti-virus”, à usage médical, “chirurgical”, anatomique, type “bec de canard”… est un dispositif médical destiné à filtrer les bactéries et à éviter de contracter un virus, comme celui de la grippe ou toute autre maladie virale.
Ces masques sont généralement portés au bloc opératoire pour éviter d’abord que les bactéries de la bouche du chirurgien ne soient projetées sur plaie chirurgicale du patient, mais peuvent aussi être portés par le grand public pour se protéger des micro-organismes dans un contexte d’épidémie, comme la grippe par exemple.
Ces masques sont livrés aux pharmacies d’officine à partir du stock d’état via les grossistes répartiteurs et sont délivrés gratuitement aux patients, sur prescription médicale.
A qui les masques sont-ils réservés ?
Les masques normés sont réservés prioritairement aux :
- professionnels de la santé amenés à prendre en charge des patients COVID-19 en ville, à l’hôpital et dans les structures médico-sociales (chirurgiens, transport sanitaire, pompiers, médecins et infirmiers libéraux, services d’urgence ou de soins critiques…)
- services d’aide ou de soins à domicile
- pharmaciens
- chirurgiens-dentistes
- masseurs-kinésithérapeutes
- sage-femmes libérales
Fabriquer son masque de protection est-il raisonnable ?
Certains experts estiment que porter un masque artisanal est “mieux que rien”.
Les masques normés étant désormais réservés aux soignants et aux malades (suspectés ou testés), de nombreux tutoriels pour fabriquer son masque à la maison fleurissent sur Internet.
Pour être efficace, le masque doit être conforme à la norme française et européenne “NF EN 14683”.
Alors masque fait-maison ou pas ? Les experts sont partagés.
Certains affirment que les masques fait-maison ne sont absolument pas efficaces, “faussement rassurants” et qu’ils ne protègent pas efficacement ni celui qui ne le porte ni son entourage.
La Société française d’hygiène hospitalière confirme, dans un avis du 14 mars, qu’il faut “éviter d’utiliser d’autres types d’écrans à la place des masques chirurgicaux (masques en tissu, masques en papier, chiffons noués derrière la tête type bandana) du fait de données scientifiques concernant leur efficacité (étanchéité) très rares”.
D’autres estiment que porter un masque artisanal est “mieux que rien”.
Pour trancher, Olivier Véran, ministre de la Santé a “demandé aux autorités compétentes de rendre des avis sur la question”.
Et de mettre en garde sur l’utilisation de ces protections homemade : elles ne sont, selon lui “pas l’alpha et l’omega de la protection”.
Quid des écharpes et des bandanas qu’on enroule autour de son visage ?
On se croit protégé alors que non : ils filtrent certes les grosses poussières et le pollen par exemple, mais pas les virus qui sont des micro-organismes microscopiques (leur taille varie de 0.02 µm à 0.3 µm). Ils ne protègent donc pas du Covid-19.
Des masques de protection lavables ?
Masque anti projections ou Masque de protection : Que choisir lors d’une épidémie ?
Le port du masque se généralise en France alors que le confinement est toujours en vigueur.
Par ailleurs, l’Association française de normalisation (AFNOR) met à disposition des particuliers et des industriels un tutoriel de fabrication de masques barrières (non médicaux) téléchargeable. Ce dispositif n’est pas destiné à être utilisé par les personnels soignants au contact des patients. Ces masques à fabriquer soi-même doivent être lavés à 60 degrés, en machine sur un cycle “coton”, après chaque utilisation.
A quoi sert vraiment le masque de protection ?
Le port de masques médicaux n’est pas une pratique culturelle en France à l’inverse d’autres pays comme en Asie. Au lieu de remercier les gens qui portent des masques car elles nous protègent de leurs virus, on a plutôt tendance à les juger comme “dangereuses”. C’est un regard qu’il faut vraiment changer !
Une personne suspectée de présenter des symptômes d’infection respiratoire ou avérée malade peut porter un masque chirurgical pour protéger les autres de ses symptômes (à la maison, dans les lieux publics…).
Le masque peut également servir dans un contexte de prévention de l’exposition au virus. Il a un “effet barrière” qui va empêcher le passage des particules bactériennes et virales.
Le mode de transmission du coronavirus est sensiblement le même que celui de la grippe, c’est-à-dire qu’il se transmet d’homme à homme lors de contacts rapprochés (se toucher ou se serrer la main par exemple) et par voie aérienne en toussant ou en éternuant (gouttelettes de salive, postillons).
Les masques ont donc un intérêt pour s’en protéger mais “n’ont aucun sens si on ne se lave pas les mains puisqu’en pratique on touche des surfaces contaminées” a rappelé le Pr Jérôme Salomon le 26 février 2020 au Sénat.
Pour tous les autres : inutile de porter un masque de protection. Le meilleur moyen de se prémunir contre le coronavirus est de respecter les gestes barrières : se laver les mains régulièrement et particulièrement après chaque sortie, utiliser du gel antibactérien s’il n’y a pas de point d’eau à proximité, éternuer et tousser dans son coude, se moucher avec un mouchoir à usage unique que l’on jette immédiatement, maintenir une distance de sécurité avec ses interlocuteurs d’au moins un mètre…
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